| Resumo: |
The present study deals with technical problems encountered under lab conditions in studies of trophic relations between deposit-feeding invertebrates and microorganisms. Using 2 pure cultures of Pseudomonas and Navicula , it was shown that these microorganisms will attach to artificial (glass beads) and natural (sand grains) substrates. Best microbial attachment was observed on sand (up to 4.8 x 10 super(8) cells.g super(-1) dry wt.). The radioactive labelling of the microorganisms depends not only on the form under which the isotope ( super(14)C) is supplied to the cultures, but also on the time and the duration of the labelling. 70% of the isotope was incorporated in a stable manner by the diatoms. The bacteria incorporated, at most, 34% of the super(14)C available in the cultures, an very rapidly lost and important fraction of their label when they were transferred to sea water.
La compréhension des interactions trophiques existant entre les petits invertébrés benthiques non filtreurs et les microorganismes (auto- et hétérotrophes) passe dans la plupart des cas par l'expérimentation en laboratoire. Des souches pures isolées du sédiment, et maintenues en culture sont alors offertes aux consommateurs étudiés. Le présent travail traite des différents problèmes techniques rencontrés dans ces conditions, et liés à l'éthologie alimentaire des invertébrés étudiés ainsi qu'à leur taille. Utilisant 2 cultures pures de Pseudomonas et Navkula, il est montré que ces microorganismes sont capables de se fixer sur des supports inertes artificiels (billes deverre) ou naturels (grains de sable). Les merlleures fixations sont observées sur le sable (jusqu'à 4.8 x 10a cell.g ' sec). L'intensité du marquage radioactif de ces microorganismes dépend de la forme sous laquelle l'isotope (14C) est introduit dans la culture, ainsi que de l'instant et de la durée du marquage. Alors que 70 % de l'isotope est incorporé de façon stable par les diatomées, le démarquage rapide des bactéries dont le rendement de marquage maximal n'est que de 34%, semble inévitable lorsqu'on les transfère du milieu de culture en eau de mer.
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